21/04/2018

Le père Goriot de Balzac

8 commentaires

Quatrième de couverture : 

Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un Etat Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains "sauvages" dans des réserves. La culture in vitro des foetus a engendré le règne des "Alphas", génétiquement déterminés à être l'élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier...  


Mon avis :

Dans Le Père Goriot, Balzac nous permet d'enter dans la pension Vauquer. Une pension aux allures délabré qui semble convenir qu'aux parisiens très peu fortunés. J'ai beaucoup apprécié ce roman, malgré le temps que j'ai du prendre pour le lire (et encore, deux semaines, je trouve que c'est pas si long que cela). 

Je pense que vous devez connaître l’œuvre très complexe de Balzac; La comédie humaine. Son œuvre comporte près de 90 ouvrages (romans, nouvelles, contes et essais). Le père Goriot en fait parti. Ici, vous allez retrouver la plume d'un auteur réaliste (j'ai fait quelque recherche, beaucoup préféré dire que Balzac est un réaliste visionnaire) avec une grande précision dans ces descriptions.

Ce côté très descriptif ne m'a pas dérangé puisqu'elle fait partie intégrante de l’œuvre. L'auteur nous permet de nous introduire dans le Paris du XIXème siècle, un Paris très hypocrite et égoïste où l'argent semble être la clef du bonheur. D'ailleurs, l'argent est un des thèmes centraux du bouquin (avec entre autres la passion et l'amour absolu).

Grâce à Balzac, on côtoie dans ce roman différente classe social. Pour faire simple, on a finalement les pauvres d'un côté et les riches de l'autre. En entrant dans la pension Vauquer, on observe la société la plus pauvre avec Rastignac un jeune étudiant, Mlle Teillefer une jeune fille déshéritée, M. Goriot un vieil homme et beaucoup d'autres.

Nous allons suivre principalement Rastignac, un jeune provincial, qui ne connaît rien à la vie parisienne. Par le biais de ce personnage, Balzac nous permet de rentrer chez Mme de Beauséant, une femme très riche dont Rastignac est le cousin. Ainsi, nous pouvons comparer les deux mondes qui ne se révèlent pas si différent que cela.

Je ne vous révèle comme d'habitude rien de l'intrigue parce que je pense toujours que j'en dirais trop, vous gâchant par la même occasion la surprise. La chose la plus surprenante pour moi a été d'apprécier suivre les personnages tout en connaissant la fin du roman. J'avais étudié la dernière scène l'année de mon bac de français, et même en sachant cela, j'avais envie de poursuivre ma lecture.

Grâce à la préface de Félicien Marceau présent dans mon édition (et également aux notes de Thierry Bodin placé dans le roman) j'ai pu comprendre que de nombreux personnages présents dans ce roman apparaissent également dans d'autre livres de La comédie humaine. Par exemple, Rastignac serait également dans vingt-quatre autres romans. Je trouve cela vraiment intéressant, c'est comme s'il donnait véritablement vie à ses personnages et cela permet de relier de manière subtile ses romans.

Je ne serais véritablement vous décrire ce que j'ai ressenti en lisant ce roman. C'était comme prendre un assesseur émotionnel. Mes émotions étaient d'ailleurs parfois un peu paradoxales (par exemple en ce qui concerne le père Goriot). J'ai été triste, dégoûtée, en colère, frustrée. Rien que pour cela, je ne peux décidément pas détester ce roman.

En bref, Le Père Goriot est un roman qui m'a fait remonter dans le temps. On découvre à travers les yeux des personnages un Paris bien laid, qui ne nous donne pas tellement envie. Une histoire qui a su m'intriguer, me permettant de poursuivre mon voyage sans m'ennuyer.


EN SAVOIR + 



Édition : Folio
Collection : Classique                             
Prix : 3€                                                   
Format : Poche                                                
Moyenne livraddict :14,3
                                                                          

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Je suis curieuse, avez-vous déjà lu Le père Goriot ? Avez-vous d'autre roman de Balzac à me conseiller par la suite ? 
Merci d'avoir pris le temps de lire mon article :)

8 commentaires:

  1. Coucou ! J'ai lu le Père Goriot et comme toi j'avais étudié l'exipit en classe de 1ère L pour le bac avant ma lecture. Bon c'était un peu dommage car on connaissait le dénouement d'un personnage mais cela laissait quelques interrogations sur le personnage principal , Rastignac. J'ai lu " la fille aux yeux d'or " de Balzac pour un cours cette année à la fac mais je n'ai pas trop aimé, enfin c'était très très bizarre ! J'ai mille fois préféré le père Goriot ^^ par contre la fille aux yeux d'or peint elle aussi un portrait pessimiste de Paris, ce qui peut rester intéressant !

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    1. Coucou :) ! Ah c'est drôle, d'autant plus que j'étais en 1ère S moi ^^. Dommage que tu n'ai pas apprécié La fille aux yeux d'or. Effectivement, ça peut êtrr intéressant, rien que pour cela la lecture en vaut la peine ;)! Personnellement, j'ai lu également Ferragus, en première, j'avais bien aimé et je te le conseille si tu cherches un autre Balzac à lire ;)

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    2. En fait je crois que la fille aux yeux d'or fait parti du même " cycle " (?) Que Ferragus, avec l'histoire des Treize !

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    3. Ah oui, le titre me disait quelques choses mais pas moyen de m'en souvenir ^^. Effectivement, c'est le troisième volet ! Bon du coup, il faut vraiment que je le découvre (avec également le deuxième volet La Duchesse de Langeais)

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  2. Balzac n'est pas un auteur classique qui m'attire particulièrement pour le moment, je crois que j'en ai été dégoutée pendant mes études, ahah. Mais je pense quitte ça reviendra, vu que je lis de plus en plus souvent des classiques.

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    1. Balzac est clairement pas un auteur facile à lire, et je pense qu'en lecture forcé ça peux facilement déraper. Tu devrais effectivement lui laisser une petite chance :) j'espère que tu apprécieras!

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  3. Je pense mettrebeaucoup de deux semaines à le lire et c'ets pour ça que j'hésite autant à le commencer. Je n'ai lu de Balzac qu'Illusions perdues de 800 pages et je les ai senti passer ^^ Après, Le Père Goriot est un incontournable de ce siècle, il faudrait vraiment que je le lise.

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    1. Je n'ai pas lu Illusions perdues mais c'est certains que 800 pages c'est quelques chose ^^. J'ai trouvé Père Goriot très accessible, et je pense que tu ne devrais pas avoir trop de mal sachant que tu connais déjà sa plume. Si tu le lis, je serais très curieuse de lire ton avis :)

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