Minaland: The Jewel

Bonjour les lecteurs ! Je continue la liquidation de ma pal numérique avec le premier tome de The Jewel d'Amy Ewing. Il s'agit d'une trilogie young adulte dystopique. Cela fait longtemps que je n'avais pas lu de roman de ce genre littéraire, et je reconnais qu'il m'a beaucoup manqué. D'ailleurs, par certains aspects, l'histoire m'a fait penser à Hunger Games.

Violette vit dans un monde très particulier. Il est découpé en plusieurs sections. Elle habite dans le plus pauvre : le Marais. Le plus riche est le Joyau où réside la noblesse. Malgré tout l'argent qu'il possède, ils ne peuvent pas se reproduire. Donc, les jeunes filles doivent toutes passer un test lorsqu'elles atteignent leurs pubertés. Celles qui le valident deviennent de futurs mères porteuses. C'est ce que va devenir Violette maintenant que sa formation est terminée. Elle va très bientôt être présentée aux enchères...

Rien que le résumé vous montre l'étendue de la cruauté qu'on retrouve dans cet univers. C'est le type de monde qu'on n'aimerait jamais visiter contrairement à certains mondes fantasy qui font rêver. Un peu comme avec Panem d'Hunger Games.

Violette n'a jamais voulu devenir mère porteuse, contrairement à d'autres jeunes filles qui y voient une porte de sortie contre la misère. Elle est triste de devoir quitter sa famille qu'elle aime tant. Elle sait qu'elle ne manquera de rien, du moins, c'est ce qu'on leur promet. Mais elle sait également qu'elle ne sera plus jamais libre. C'est un personnage fragile, mais qui tiens finalement beaucoup à son libre arbitre. Elle va recevoir une sacrée claque en découvrant les faces cachées du Joyau. C'est loin d'être un lieu où règnent l'amour et l'amitié. Les intrigues de cours nous sont dévoilées au fur et à mesure et les manœuvres de certaines nobles sont parfois cruelles.

J'ai été surprise de retrouver de la magie dans le roman. C'est une des originalités de l'univers et l'un des points intéressants de l'intrigue. On apprend son existence dès le départ, mais on aura des explications sur l'étendue de sa fonction au fur et à mesure de l'avancée du récit. D'ailleurs le terme magie n'est pas utilisé (du moins, d'après mes souvenirs), il s'agit plutôt d'une compétence. J'ai beaucoup aimé son développement, et j'ai bien l'impression qu'elle aura davantage de place dans la suite.

La romance m'a ennuyé. C'est peut-être le point négatif que je retiens. Je l'ai trouvé trop rapide, même si on comprend facilement ce qui a rapproché les deux personnages. On ne peut également que plaindre la vie que mène le protagoniste masculin.