22/02/2018

The book of Ivy

4 commentaires

Quatrième de couverture : 

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu. Je m'appelle Ivy Westfall, et je n'ai qu'une seule mission : tuer le garçon qu'on me destine, Bishop, le fils du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche... 

Cela faisait pas mal de temps que je ne m'étais pas plongé dans un roman YA (jeune adulte), je dois dire que cela m'a fait beaucoup de bien. J'ai trouvé ce livre très addictive !

Le roman tourne autour d'une société assez minimaliste, on retrouve comme dans plusieurs autres romans dystopique la notion de barrière géographique. Les protagonistes ne savent pas ce qui se passe de l'autre côté de leur ville. Évidemment, la notion de liberté est également très présente.

J'ai l'impression que la dystopie à un schéma assez redondant; nous avons un système utopique basé sur les idéaux de celui gouverne. Les protagonistes principales tentent généralement de rétablir la justice grâce à une révolte. Sur le papier, finalement, The book of Ivy ne déroge pas à la règle, mais maintenant que j'ai lu le roman, je pense qu'Amy Engel a su s'approprier le genre et l'utiliser à son avantage.

Dès le départ l'héroïne était déjà impliquée dans une rébellion, elle avait d'ores et déjà une mission à accomplir. Dans le peu des romans dystopique que j'ai pu lire, le héros prenait quand même quelque temps avant de comprendre son rôle.

Les personnages sont le plus gros point fort du roman. Je me suis énormément attaché à Ivy
Elle n'est pas parfaite, c'est ce qui fait d'elle un personnage réaliste. Je l'ai beaucoup apprécié, malgré les choix qu'elle prend, je ne suis pas sûr de tous les comprendre. C'est un personnage plus complexe qu'il n'y paraît. Je ne préfère rien vous révéler au sujet de Bishop, il faut vraiment que vous le découvriez par vous-même. Néanmoins, je dois quand même vous dire que l'intrigue gravite autour de la relation d'Ivy et Bishop.

Le complot familial est au centre de l'intrigue, il m'a tellement captivé, que je n’arrêtai pas de tourner les pages, j'avais envie d'obtenir les réponses à mes questions. De plus, j'ai aimé les différents sujets abordés. Le roman parle de liberté aussi bien physique que psychologique (mariage arrangé...). Il aborde également la cruauté des êtres humains qui sont prêt à tout pour le pouvoir, qui ne parviennent pas à comprendre l'importance de la communication et de l'entraide, une dimension psychologique assez marquée tout au long du récit. On retrouve également des liens familiaux très fort, il s'agit finalement d'une notion qui revient beaucoup et qui détermine assez les choix des personnages.

En bref, Ami Engel m'a fait découvrir un univers aussi passionnant qu'effrayant par sa dureté. Je me suis attaché aux personnages que j'ai suivi avec empressement durant tout le récit. Un premier tome excellent que je vous recommande chaudement.

EN SAVOIR + 

 

Édition : Pocket jeunesse                                
Prix :  6€95                                                    
Format : Poche                                                
Moyenne livraddict : 17,5
                                                                          




Merci d'avoir pris le temps de lire cet article :)

4 commentaires: