Livre - Du côté de chez Molière

 

 Hello !

Comme je vous l’ai annoncé lors de mon article “je suis de retour!”, nous allons aujourd’hui parler de trois livres que j’ai dû découvrir dans le cadre de mes études. Il s’agit de trois pièces de Molière, Le malade imaginaire, Le Tartuffe et Les fourberies de Scapin. J’étais vraiment contente d’avoir réussi à obtenir ce cours, les autres auteurs que l’on pouvait choisir m'intéressent beaucoup moins.

Ma lecture a été plutôt agréable dans l’ensemble. Bien entendu, comme toujours avec les lectures de cours, la deadline nous oblige à lire assez rapidement les livres, mais par chance, il s’agit de pièces de théâtre, donc j’ai pu les lire assez rapidement. Je n’avais pas envie de vous faire un article séparé pour chaque pièce, parce que je ne pense pas avoir assez de chose à en dire sans trop vous en révéler.

C’est le moment de vous faire un rapide synopsis, mais n’ayez aucune crainte, je vais être assez rapide. Commençons par Tartuffe. La pièce met en scène Orgon, autorité de la maison, qui a choisi Tartuffe comme directeur de conscience. Ce dévot se voit critiqué par le reste de la maison d’Orgon. En effet, tous sont convaincus qu’il n’est en réalité qu’un hypocrite et vont donc tout tenter pour montrer la vérité à Orgon notamment lorsque ce dernier semble avoir un projet matrimonial pour sa fille... Pour Les fourberies de Scapin, la pièce s’ouvre sur un Octave paniqué par l'arrivée prochaine de son père, et pour cause, ce dernier à l’intention de le marier. Or, Octave a épousé Hyacinthe, la femme qu’il aime. Mais il pourra compter sur Scapin pour l’aider à se sortir de ce pétrin. Enfin, Le malade imaginaire va mettre en scène Argan, un père de famille hypocondriaque. Il va souhaiter marier sa fille à un médecin pour des raisons égoïste au détriment des sentiments d’Angélique…  

Vous l’avez compris, les pièces vont souvent parler de mariage et de la fâcheuse tendance des pères de famille à venir mettre des bâtons dans les roues des jeunes amoureux. Tout cela est assez lié au contexte historique et au rôle que détenaient les pères à l’époque. Mais, c’est également une thématique assez traditionnelle en comédie. C’est d’ailleurs ce que j’ai beaucoup aimé chez Molière, il utilise des thèmes traditionnels, mais réussit toujours à être original. Bien entendu, si j’ai pu comprendre toutes les nuances, c’est grâce à ma prof.

J’ai aussi bien aimé l’humour qui s’en dégage, Molière mélange plein de genres différents ce qui rend ses pièces vraiment sympathiques. Je crois que ce que je préfère, c’est les scènes où les servants, servantes ou valets se mettent à corriger leurs maîtres. Je pense surtout à Toinette dans le malade imaginaire qui m’a vraiment beaucoup fait rire.

En ce qui concerne l’histoire, les trois pièces ont pas mal de points communs tout en étant différentes, on comprend assez facilement pourquoi les profs ont décidé de les étudier ensemble. Le fait d’avoir étudié aussi bien les œuvres de Molière que le contexte dans lequel il les a écrites a vraiment été intéressant et m'a donné envie d'en découvrir d'autres. Par exemple, le Misanthrope que ma prof a souvent cité pour être assez différents des pièces qu’on a étudiées. Je ne pense pas la découvrir tout de suite, parce que je vais clairement profiter de mes vacances pour lire autre chose que des classiques. 

 

Mots clefs :

Théâtre - Comédie - Molière - XVIIème 

 

C'est tout pour cet article.

A mercredi prochain,
Imane.