Dune, Denis Villeneuve

Bonjour chers lecteurs ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du film Dune réalisé par Denis Villeneuve. Il s’agit de la troisième adaptation du roman du même nom écrit par Frank Herbert. Je n’ai pas encore lu la saga, mais j’avais vraiment envie de découvrir le film au cinéma.

Dune, c’est l’histoire d’un empire, d’un immense empire devrais-je dire. L’histoire se déroule dans un futur très lointain où l’espace a été conquis depuis longtemps. Arrakis est une planète qui est depuis plusieurs années colonisée par l’empire. On y trouve « l’épice » une substance dont ils ne peuvent pas se passer puisqu’elle permet la navigation interstellaire. Alors que la maison Harkonnen a élu domicile depuis des siècles sur Arrakis. L’empereur décide de les remplacer par la famille Atréides. La famille du jeune Paul.

Veuillez m’excuser pour ce synopsis quelque peu bancal. Je dois dire que l’exercice est difficile, j’essaye de ne pas trop vous en révéler tout en vous donnant assez d’information pour que vous soyez tentés de découvrir le reste pas vous-même. Or, l’histoire de Dune est assez complexe.

Complexe. C’est l’adjectif parfait pour décrire l’univers de Frank Herbert qui est transposé à l’écran. J’ai été subjugué par l’immensité de l’univers. C’est un peu contradictoire ce que je vais dire, mais dans cette immensité, on ne voit finalement qu’un grain de sable. Un grain de sable gigantesque prénommé Arrakis. Une planète où le désert règne en maître. Cette impression de grandeur, elle se ressent tout au long du film où l’être humain apparaît tout petit et sans défense.

J’ai été contente de retrouver des têtes que je connaissais déjà notamment Rebecca Ferguson qui a magnifiquement bien joué la mère guerrière qu’est Jessica. Je pense aussi à Oscar Isaac et Jason Momoa. Zendaya est également de la partie tout comme Timothée Chalamet. Un acteur dont j’ai entendu beaucoup parler, mais dont je découvre le jeu pour la première fois. Il m’a plutôt bien convaincu dans la peau de Paul Atreides. J’ai d’ailleurs trouvé que le duo mère/fils qu’il compose avec Rebecca Ferguson fonctionnait très bien.

Pour les personnages, j’ai eu un peu de mal à comprendre Paul et je pense que c’est normal. Lui-même se cherche encore et cela se comprend au vue des révélations que va lui faire sa mère au fur et à mesure du film. Jessica est très mystérieuse, aussi mystérieuse que le groupe dont elle vient, les Bene Gesserit. Tout l’opposé du duc Leto Atréides qui semble être assez facile à décrypter.  

Le film dure environ 2h30 et honnêtement je n’ai pas vu le temps passer. Pourtant, l’exposition dure assez longtemps. Le film prend le temps de présenter les personnages et l’univers enfin que le spectateur comprenne les enjeux. C’est important au début de chaque film, mais ça l’est encore plus pour une adaptation d’un roman de science-fiction à l’univers aussi dense.

De plus, je trouve que le film nous propose pas mal de moment contemplatif. Ces moments sont parfois centrés sur les paysages d’Arrakis, mais aussi sur les introspections de Paul. La temporalité du film est aussi très particulière. Sans rentrer dans les détails, j’ai beaucoup aimé la manière dont le réalisateur à intégrer cet élément au film. D’un pont de vue visuel, cela a parfaitement fonctionné pour moi.

Parlons maintenant de la bande originale. Elle colle parfaitement bien à l’ambiance générale du film. Franchement, c’était un régal auditif. L’immensité ressentie par les visuels se reflétait dans les musiques. J’étais tellement immergé par cette bande-son qu’à la sortie du cinéma j’ai ajouté l’album dans ma bibliothèque Spotify.

Pour finir, le seul point négatif (qui n’en est pas vraiment un) c’est la fin. Je n’avais pas envie que cela s’arrête, un sentiment d’inachevé qui semble plutôt logique puisqu’il s’agit d’une première partie. Si je ne dis pas de bêtise le premier tome a été découpé en deux. J’espère vraiment qu’il y aura une suite ! D’ici-là, j’ai d’ores-et-déjà réservé le roman dans la médiathèque de ma ville. J’ai hâte de pouvoir découvrir la première version de l’histoire telle que Franck Herbert l’a écrite (tout en écoutant la bande originale)