24/09/2019

#PLIB2019 - Terre de Brume de Cindy Val Winder

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Salut, salut !

C'est bon, le plib s'achève avec ce dernier article dédié à Terre de Brume de Cindy Val Wilder. Je suis vraiment ravi d'avoir pu participer à ce beau projet. Sertes, les finalistes ne furent pas tous de bonnes lectures, mais j'ai pu sortir de ma zone de confort, et ça, c'est assez rafraichissant. J'en reviens à mon sujet principal, le premier tome de Terre de Brume.




ÉDITIONS : Rageot

PAGES : 435

GENRE : Roman, Fantasy

DATE DE PUBLICATION : 2018

Résumé de l'éditeur 

Depuis le Bouleversement, cataclysme qui a recouvert son monde d’une brume toxique en ne laissant que de rares survivants, Héra vit à Taho dans le Sanctuaire des Prêtres de l'eau, où elle apprend à maîtriser la magie pour devenir guerrière...

Comme pour les quatre autres finalistes, je me suis plongée dans ce roman sans rien connaître de la trame principale. J'y ai alors découvert un monde ravagé par la brume, fruit d'une magie élémentaire du monde d'Héra, l'une des protagonistes de l'histoire. 

Héra est une apprentie prêtresse de l'eau, assez grande, elle en impose, et ne compte pas ménager ses efforts pour protéger son Sanctuaire. J'ai beaucoup aimé ce personnage, derrière sa force que l'on perçoit dès son physique, ce cache une jeune fille sensible. J'ai énormément apprécié le duo qu'elle formera avec Intissar, une Soeur de feu. D'ailleurs, cette dernière est tout aussi courageuse que son amie. Elle fait preuve, également, d'un altruisme certain, qui la pousse face au danger pour protéger les autres.

L'intrigue principale du roman tourne autour de l'univers lui-même : cet océan de brume. On se doute assez facilement de son origine au fil des pages, mais l'autrice à quand même su me berner sur un point. Quand à la fin, elle est frustrante, si comme moi, on n'a pas la suite sous la main... 

Ce premier tome a été assez plaisant à découvrir. Néanmoins, il est très introductif. La partie que j'ai trouvée la plus intéressante se trouve vers la fin du roman. C'est dommage, mais cela peut présager une très bonne suite. Ce première tome est une sorte de mise en bouche. J'espère pouvoir découvrir le second tome rapidement!


Les mots clefs :

Fantasy - Brume - Esprit - Magie - Éléments
Merci d'avoir lu cet article, si tu as lu ce roman partages-tu mon avis ? Si tu ne l'as pas encore lu, aimerais tu le lire ?
A très bientôt pour un nouvel article ! 

21/09/2019

#PLIB2019 - La fille qui tressait les nuages de Céline Chevet

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Salut, salut !

C'est bientôt la fin du plib 2019 ! Tu l'as compris, je reviens, avec mon quatrième article dédié aux finalistes du plib. Cette fois-ci, je vais te parler du roman La fille qui tressait les nuages de Céline Chevet. Bilan mitigé pour cette lecture, mais qui penche davantage vers le positif.





ÉDITIONS : édition du chat noir (#ISBN9782375680797)

PAGES : 292

GENRE : Roman, fantastique

DATE DE PUBLICATION : 2018


Résumé de l'éditeur

Entre les longs doigts blancs de Haru, les pelotes du temps s’enroulent comme des chats endormis. Elle tresse les nuages en forme de drame, d’amour passionnel, de secrets.
Sous le nébuleux spectacle, Julian pleure encore la sœur de Souichiro Sakai, son meilleur ami. Son esprit et son cœur encore amoureux nient cette mort mystérieuse. Influencée par son amie Haru, Julian part en quête des souvenirs que sa mémoire a occultés. Il est alors loin de se douter du terrible passé que cache la famille Sakai…



Dans ce roman, nous suivons des personnages au Japon. Pays que je ne connais que très peu ce pays, mais dont la fascination que je perçois chez les globes trotteurs attise beaucoup ma curiosité. On entrevoit quelques bribes de la culture japonaise, mais n'était pas connaisseuse moi-même, je ne peux pas réellement te dire si c'est très représentatif. Dans tous les cas, j'ai trouvé cela agréable de voyager à travers ce livre.

Je classerai ce roman dans la catégorie Thriller Fantastique jeune adulte. On y suit Julian, un jeune homme qui semble être en plein deuil. A travers lui, et un autre personnage, une sorte d’investigation se met en place. Je ne vous dis pas de quoi il s’agit, mais j’ai beaucoup apprécié la construction du récit. Au fil des chapitres, des réponses nous sont amenées à travers la vie des personnages. L’aspect surnaturel est léger tout en ayant une place très importante dans le roman.

J’ai bien aimé l’écriture de l’autrice. Je l’ai trouvée agréable, même si assez simple. Cependant, j'ai trouvé les dialogues des protagonistes masculins parfois assez vulgaires. Ils dénotaient beaucoup avec le reste du récit. D'ailleurs, je ne suis pas parvenu à m'attacher à ces personnages. J'avais l'impression d'être complétement détaché émotionnellement. Par contre, un personnage féminin m'a beaucoup touché dans cette histoire. Je n'ai pas envie de vous révéler son nom, ni même la raison, pour ne pas guider votre lecture.

La fin du roman m'a beaucoup frustré (surtout en ce qui concerne un personnage...). La conclusion tient plutôt bien la route. J'ai d'ailleurs été surprise par un point de la révélation finale. Néanmoins, certaines questions demeurent sans réponses.

Pour finir, ce livre est serte un roman jeune adulte dans le sens où les personnages sont des adolescents, il n’empêche qu’il n’est pas à mettre dans toutes les mains. Certaines scènes sont assez difficiles à lire. Et le roman en lui-même est très sombre. Donc, les âmes sensibles feraient mieux de s’abstenir.


Les mots clefs : 

Sombre - Violent - Japon - Deuil - Surnaturel  
Merci d'avoir lu cet article, si tu as lu ce roman partages-tu mon avis ? Si tu ne l'as pas encore lu, aimerais tu le lire ? 

A très bientôt, pour un nouvel article :).

10/09/2019

#PLIB2019 - Comment le dire à la nuit de Vincent Tassy

4 commentaires

Salut, salut ! 

Je continu mes articles dédiés au finalistes du plib 2019. Aujourd'hui, nous allons parler du roman Comment le dire à la nuit de Vincent Tassy. J'ai eu énormément de mal à mettre des mots sur mon ressentie face à cette lecture, j'espère avoir été assez claire et concise. 



ÉDITIONS : Edition du chat noir (#ISBN9782375680897)

PAGES : 368

GENRES : Roman, Fantastique

DATE DE PARUTION : 2018

Résumé de l'éditeur : 

La dame en noir vivait seule dans son château. Elle ne pouvait pas mourir. De tout ce temps qu’elle avait, elle ne faisait rien. Et puis un jour, elle trouva sur son chemin le garçon aux cheveux blancs.
Elle l’enleva.
Elle voulait vivre une histoire. Une histoire d’amour et de nuit qui traverserait les siècles.
 

Ce roman est vraiment très étrange. Je ne sais toujours pas si j'ai apprécié cette lecture, ou si elle s’égare trop de ma zone de confort. En effet, si ce n’était pas pour le Plib, ce roman n'aurait, sans doutes, jamais atterrit dans mes mains.

Dans comment le dire à la nuit, on suit plusieurs personnages : Rachel, Egmont, Parascève, Carolina... Ce point-là, ne m'a pas vraiment dérangé. Bien au contraire, c'était très intéressant de voir leurs chemins respectifs se croiser. Néanmoins, le gros problème que j'ai rencontré, c’est mon absence d’attachement envers les personnages. J’ai été complètement hermétique face à leurs histoires, et pourtant ils leur arrivent parfois des choses horribles.

L’ambiance est très particulière. Elle est sombre. Triste. Mélancolique. La plume de l’auteur nous transmet très bien cela. Elle est complexe, l’écriture de Vicent Tassy. J’ai eu l’impression en lisant son roman qu’il accordait beaucoup d’importance à ces tournures de phrases. Les personnages sont assez tourmentés, à leurs images, leurs pensées sont elles-mêmes chamboulées, et ressassent souvent les mêmes idées.

La thématique de la nuit est omniprésente dans le roman. C’est l’une des choses les plus réussies à mon avis. Comme je l’ai dit plus haut, l’ambiance est très particulière. De même, pour l'univers fantastique qui est finalement très restreint. Je ne vais pas vous dire quelle créature on rencontre, mais dès les premières lignes, on s'en rend très vite compte. Je ne pense pas que l'auteur ait voulu le cacher puisqu'il nous fournit énormément d'indices.

Je ne parle souvent que très peu des romances présentes dans les livres que je lis (sauf si c'est un livre du genre, mais c'est très rire que j'en lise). Comment le dire à la nuit représente plusieurs histoires d'amour, et aucune d'elles ne m'a particulièrement intéressé. Le hic, c'est qu'elles sont au cœur de l'histoire.

Au final, je pense que l'auteur a su créer une ambiance très sombre. Si bien, que j'avais parfois hâte de sortir de cette obscurité. Mais paradoxalement, c'est ce que j'ai trouvé le plus intéressant dans ce récit. L'histoire des personnages en elle-même ne m'a pas particulièrement emporté. Malgré l'originalité, je trouve que le récit révèle trop rapidement ses mystères.


Les mots clefs : 

Fantastique – Nuit – Obscurité – Mélancolie – Tristesse – Amour...  

Merci d'avoir pris le temps de lire cet article. Si tu as lu ce roman, partages-tu mon avis ? J'ai l'impression d'être la seule à ne pas être sous le charme de ce roman !
A très bientôt, pour un nouvel article :).

04/09/2019

#PLIB2019 - Rouille de Floriane Soulas

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Salut, salut ! 

Je suis ravie de pouvoir te retrouver aujourd’hui après la pause vacances de mon blog (qui a d’ailleurs duré plus longtemps que prévu…). J’ai plusieurs brouillons d’articles de mes lectures de juillet en suspens, mais aujourd’hui celui-ci est consacré au Plib. Je t’en ai déjà parlé dans plusieurs précédents articles, mais je vais rapidement y revenir pour que tout te soit bien clair. 

Le plib, c’est un prix littéraire qui se concentre sur le genre SFFF. Il a également la particularité d’être 100 % francophone cette année. L’année précédente, j’ai décidé de m’inscrire en tant que jurée pour l’année 2019 (merci captain obvious…). La plus grande obligation qui nous a été donnée, c’est de lire les 5 finalistes. Je t’ai déjà donné mon avis sur un roman, Le Dieu Oiseau que tu peux retrouver ici. Aujourd’hui, je vais te parler de ma deuxième lecture : Rouille de Floriane Soulas.




ÉDITIONS : Scrineo (#ISBN9782367406060)

PAGES : 384

GENRES : Roman, Science-fiction (steampunk)

DATE DE PARUTION : 2018

Synopsis de Scrineo : 

Paris, 1897. De nouveaux matériaux découverts sur la Lune ont permis des avancées scientifiques extraordinaires. Mais tout le monde n’en profite pas ! En dehors du Dôme qui protège le centre urbain riche et sophistiqué, le petit peuple survit tant bien que mal. C’est dans une maison close sur l’un de ces faubourgs malfamés qu’a échoué Violante, prostituée sans mémoire. Alors qu’elle se démène pour trouver son identité dans un monde dominé par les hommes et les puissants, sa meilleure amie disparaît dans d’atroces circonstances. Contre la raison, la jeune femme décide de prendre part aux investigations…

Malgré un début assez lent, j’ai passé un assez bon moment à découvrir l’histoire de Violante. Dans Rouille, on est plongé dans un Paris sombre du XIXème siècle. Dans son roman steampunk l’autrice nous offre une histoire qui se concentre sur la mort mystérieuse et horrible de prostitué ou d’enfant perdu. On y suit Violante. Amnésique, qui cherche désespéramment à savoir qui elle est. 

Ce roman n’est pas à mettre dans toutes les mains. En effet, on y retrouve parfois des scènes qui pourraient choquer un public plus jeune. Dans mon cas, au départ, je n’arrivais pas à me faire à cette ambiance, mais finalement, j’ai fini par m’y habituer, et j’ai laissé l’autrice me guider. J’ai également rencontré quelques problèmes avec le rythme du roman. Le début m’a paru assez long, les premiers chapitres s’éternisaient peut-être un peu. Néanmoins, une fois les premières révélations données, on a réellement envie de savoir comment l’histoire va se terminer. Pour être honnête, je me suis doutée de la révélation finale assez rapidement. Mais cela ne m’a pas empêchée d’être inquiète pour les personnages. 

D’ailleurs parlons en des personnages ! Floriane Soulas a su créer des personnages très attachants. Malgré leurs professions que l’on pourrait facilement juger, ses protagonistes ont su me toucher. Les antagonistes sont également assez bons, ils accomplissent parfaitement leurs missions. J’ai beaucoup aimé suivre l’enquête à travers Violante et ses acolytes. Je pense même que c’est ce que j’ai préféré dans ce roman. 

Dernier point que j’aimerais aborder avec toi, l’écrite de l’autrice. Elle m’a semblé assez agréable, peut-être un brun trop descriptif pour moi (quoique, ce point me gêne en fonction de mes humeurs). Je crois qu’il s’agit de son premier roman, et honnêtement j’ai plutôt envie de la féliciter pour le travail qu’elle a accompli.

Les mots-clefs :

Enquête – Mort – Amnésie – Steampunk – Paris – XIXème Siècle…
Merci d’avoir lu cet article, j’espère qu’il t’a plu. As-tu déjà entendu parler de ce livre, ou l’as-tu déjà lu ? 

A bientôt pour un nouvel article.